Abécédaire de
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Au début, à l’emplacement d’Alexandrie était un village de pêcheurs.
En 332 avant J.C., Alexandre Le Grand fonda cette ville près du village de Kom El Chogafa, où habitaient pêcheurs parmi d’autres pêcheurs, quelques familles juives.
Les hébreux étaient déjà présents dans l’Egypte entière, depuis au moins le 6ème siècle avant J.C.
Les réfugiés des royaumes détruits d’Israël et de Juda, les mercenaires des rois perses exilés et aventuriers, maintenaient des liens étroits avec Jérusalem.
Ils s’établirent nombreux à Alexandrie et habitèrent deux quartiers des cinq de la ville nouvelle. Ils s’occupaient de l’importation et l’exportation de toutes sortes de marchandises dont l’ivoire, l’ébène, les plumes d’autruche, les plantes médicinales venues d’Afrique, d’Arabie, de Somalie, de Ceylan et des Indes.
Onias IV, grand pontife des juifs sous le règne de Ptolémée VI (181-145- avant J.C.) construisit en 154 avant J.C. un temple en conflit religieux avec celui de Jérusalem. Il avait invoqué pour le faire, une prophétie d’Isaïe : « Un jour viendra où l’Eternel aura un autel dans la terre de Mitsraïm ». Ce temple, situé à Léontopolis, tout près de l’actuelle Héliopolis, fut appelé plus tard Tel EL Yehoudilah (la colline juive).
En 415, à Alexandrie, l’Evêque Cyrille fanatise les catholiques.
En 415 après J.C., Alexandrie eut le triste privilège de connaître le premier pogrom anti-juif de l’histoire.
Il fut déclenché par l’Evêque Cyrille qui avait appelé la foule des chrétiens à expulser les Juifs de la ville, et à s’emparer des synagogues pour les transformer en églises. Les Juifs y perdirent par la suite leur droit de bourgeoisie et furent renvoyés de quatre des cinq quartiers de la ville
La notion de ghetto venait de naître. L’église n’aura de cesse que d’isoler, brimer, persécuter et convertir les Juifs partout où ils se trouvaient.
En 619, la ville fut conquise par un roi qui l’abandonna au pillage de ses soldats. Beaucoup de demeures juives furent alors pillées et incendiées.
La Conquête arabe, un second souffle.
En 641 après J.C. la population juive d’Alexandrie qui comptait encore 40.000 personnes accueillit avec enthousiasme l’armée libératrice du calife Omar commandée par Ibn el Ass.
Le conquérant émerveillé dénombra quatre mille palais autant de bains publics, mille deux cents jardins et quatre mille Juifs payant l’impôt. Parmi les troupes victorieuses, une tribu juive de 400 soldats, les Béni Roubi, s’était illustré par sa bravoure.
Les juifs connurent tour à tour les règnes des Omniades, des Abassides et des Fatimistes avec des fortunes diverses, mais leur sort fut infiniment plus doux que celui de leurs coreligionnaires d’Europe persécutés, honnis et méprisés davantage à chaque nouveau concile.
En 988, le sultan Mouazlii Dinalham conféra le titre de Naguid au grand rabbin d’Alexandrie qui avait de ce fait le droit et le devoir de rendre sentence en matières civiles et pénales, et de nommer rabbins et juges dans toutes les communautés d’Egypte.
Vers l’an 1171, l’ancêtre sans visage quitte Jérusalem pour l’Espagne.
En 1171, Saladin, victorieux des croisés, réunit la Syrie et la Palestine au royaume d’Egypte. C’est pendant son règne, d’après André Strum, mon petit cousin d’Australie féru de généalogie, que notre ancêtre quitta Jérusalem, où il résidait pour l’Espagne. Cet ancêtre sans visage avait fait vraisemblablement escale à Alexandrie qui perdait progressivement de son importance au profit de Fostat (Vieux Caire) devenue la capitale des califes.
Comme par le passé, les Juifs d’Alexandrie rachetaient alors aux pirates Sarazins faisant escale dans le port, leurs coreligionnaires capturés en haute mer, au prix unitaire de 30 à 35 dinars.
Le poète Juda Halévy visita Alexandrie en 1140 et y séjourna trois mois à l’invitation du grand rabbin Aaron Benzion Ibn Alaman.
En 1166, venant de Fez Maimonide y vécut avant de résider définitivement à Fostat.
En 1177, le grand voyageur Benjamin de Tulede n’y dénombra plus que 3.000 Juifs.
1908 – Déjà les amoureux de Sion
A cette date, une petite association sioniste prit le nom de Béné Sion
1909 – Création d’une seconde association sioniste composée majoritairement de Juifs d’origine russe, les Zeire Zion.
1910 – Les deux associations fusionnèrent et tinrent des réunions fréquentes dans une salle communautaire appelée « Beit Haam ».
1915 – L’association sioniste rejointe par les réfugiés de Palestine regroupait 500 membres.
1918 – Création le 12 août, d’un comité pro-Palestine, indépendant, qui coopéra avec l’organisation sioniste universelle présidée par le Docteur Weizman
1925 – L ‘association sioniste changea de nom et devint l’Organisation Sioniste d’Alexandrie sous les présidences successives du Baron Jacques Elie de Menasce, de Félix Green en 1926, et du Docteur Schlessinger en 1031 (le médecin de famille de mes grands-parents, de ma mère et de moi-même enfant).
L’Organisation Sioniste d’Alexandrie s’était donné comme tâche principale d’acheminer vers la Palestine les Halutzim débarquant à Alexandrie.
On conçoit que ce statut particulier des Juifs en Égypte ait attiré une importante communauté juive. Sur une population estimée à 8,5 millions d'habitants dans l'Égypte romaine (dont un million à Alexandrie), on peut estimer la communauté juive à 300 000 personnes (3% du total)[4] .
Un important quartier juif existe à Alexandrie, le quartier delta (la lettre grecque ∆), situé au nord-est en bord de mer. On y trouve la principale synagogue. Mais d'autres synagogues sont attestées dans d'autres quartiers de la ville (sud-est, sud-ouest), ce qui montre que la population juive habite également dans les autres quartiers d'Alexandrie.
Plusieurs villes du Fayoum abritent d'importantes communautés juives, principalement composées de soldats : Krokodilopolis, Kerkéosiris, Samarie-Kerkéséphis, Apias, Trikomia, Hephaistias. On trouve plusieurs synagogues à Krokodilopolis. Vers -160, le grand prêtre judéen Onias, haut dignitaire à la cour de Ptolémée VI Philométor[5], construit un temple près de Léontopolis. Ce temple, dont aucune ruine n'a pu être retrouvée, fonctionne sur le modèle du temple d'Éléphantine avec prêtres, lévites et culte sacrificiel. L'existence des habitants de la terre d'Onias est attestée par la nécropole juive de Tell el-Yahoudieh, dont les tombes comportent des épitaphes en grec[6].
L'hostilité à l'égard des Juifs [modifier]
Le statut des Hellènes, comme tout statut privilégié dont jouit une communauté dans un pays qu'elle occupe, entraîne une certaine hostilité dans la population égyptienne. Elle se traduit, vis-à-vis des Juifs, par l'apparition, très minoritaire mais réelle, de clichés antisémites dans lesquels les Juifs sont présentés comme des étrangers, malades et malfaisants, qu'il convient de chasser. Mais le principal reproche, aux yeux de la population égyptienne, c'est de faire partie de la minorité dominante. Joseph Mélèze-Modrzejewski écrit :
« De ce point de vue les Égyptiens ne sont pas plus antijuifs qu'antiperses, antigrecs ou antiromains[7]. »
Une certaine hostilité, très minoritaire également, existe dans la communauté grecque. Le principal reproche fait aux Juifs par certains Grecs est de partager les privilèges tout en rejetant une partie importante de la culture liée à la religion. Un conflit avec le pouvoir lagidePtolémée IV Philopator un peu avant l'an -200[8]. Mais c'est sous la domination romaine que ce reproche va prendre corps. Il mènera au massacre de la communauté juive d'Égypte. (c'est-à-dire la dynastie des Ptolémées) semble avoir eu lieu sous
50 PERSONNES ARRÊTÉES dont 35 MAIRES ET 5 RABBINS. Ils sont accusés de TRAFIC D'ORGANES, de Corruption, de détournements de Fonds ......
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